Lecture.A I - Ronsard, sonnets pour Hélène, livre II, sonnet XLIII 1578
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Lecture.A I - Ronsard, sonnets pour Hélène, livre II, sonnet XLIII 1578
Ronsard, sonnets pour Hélène, livre II, sonnet XLIII 1578
-> Hélène de Surgères. Ce recueil comprend 111 sonnets et 4 autres poèmes repartis en deux livres.
-> -SONNET= né en 1230 en Italie de Pétrarque(=l'origine du sonnet) dans son recueil de 336 poèmes pour son amour pour Laure de noves (Laure de Sade aussi dit). =sonnet régulier dans: romantisme, pléiade, classicisme, siècles des lumières.
I - Un tableau nostalgique et réaliste de la vieillesse
-> Projection dans le temps: 1er quatrain = description de vie monotone d'une femme âgée. Le poète insiste sur l'âge ("bien vieille") et les occupations calmes de la femme en question (" dévidant et filant"; les participes présents font un rythme lent).L'évocation de la fin de journée ("au soir") fait référence à la fin de vie. Opposition du futur/passé ("serez",direz","célébrait"= la femme était la muse du poète, "j'étais") souligne la différence entre la beauté (=propre à la jeunesse) et la vieillesse.
Le premier tercet et le premier vers du second tercet opposent la mort du poète (ch.lexical de la mort: "sous la terre", "fantôme", "sans os" et "repos") et la vieillesse d'Hélène qui regrettera de ne pas l'avoir aimé ("regrettant … votre fier dédain").
II - Une déclaration d'amour particulière
Hélène contrairement au poète (qui se nome; abondance des pronoms personnels ede la 1ere personne et des possessifs), n'est jamais citée. Du coup- le poète semble narcissique (il fait même parler sa bien aimée au V.4 et évoque sa célébrité V.5: même la servante le connait= elle est d'une classe sociale très basse donc elle ne devrait pas. Il évoque la vieillesse et la mort de manière cruelle "assise"V.2, "à demi sommeillant"V.6, "sous la terre et fantôme sans os"V.9, "vieille accroupie" V.11 qui est plus brutal que "vous serez … assise auprès du vers du feu"V.2
III - L'immortalité poétique : la valeur conjuratoire et l'écriture poétique
-> fait penser à une fable= allusions mythologiques aux parques (antiques, 3soeurs, elles coupent un fil et met fin à la vie des hommes) et à la présence d'une morale= chute du sonnet>valeur didactique du poème
La moralité= pour Hélène il faut vivre le présent et aimer Ronsard (quand il est encore temps) afin d'éviter des regrets inutiles plus tard. La morale est énoncée au moyen impératifs "vivez","n'attendez", et "cueillez" l'image du dernier vers rappelle le caractère fragile de la vie et oppose le présent fugitif ("aujourd'hui"/vie) et le futur certain ("demain"/mort)
>> Pour le poète seule l'écriture poétique permet de garer le souvenir (champ lexical du temps) et d'immortaliser la bien aimée.
>> Carpe Diem
>> s'enduit dans la pléiade: célébration de la femme aimée/carpe idem).
>> progrès dégradant pour Hélène pour mieux s'auto célébrer et attribuer à son art des droits divins
-> Hélène de Surgères. Ce recueil comprend 111 sonnets et 4 autres poèmes repartis en deux livres.
-> -SONNET= né en 1230 en Italie de Pétrarque(=l'origine du sonnet) dans son recueil de 336 poèmes pour son amour pour Laure de noves (Laure de Sade aussi dit). =sonnet régulier dans: romantisme, pléiade, classicisme, siècles des lumières.
I - Un tableau nostalgique et réaliste de la vieillesse
-> Projection dans le temps: 1er quatrain = description de vie monotone d'une femme âgée. Le poète insiste sur l'âge ("bien vieille") et les occupations calmes de la femme en question (" dévidant et filant"; les participes présents font un rythme lent).L'évocation de la fin de journée ("au soir") fait référence à la fin de vie. Opposition du futur/passé ("serez",direz","célébrait"= la femme était la muse du poète, "j'étais") souligne la différence entre la beauté (=propre à la jeunesse) et la vieillesse.
Le premier tercet et le premier vers du second tercet opposent la mort du poète (ch.lexical de la mort: "sous la terre", "fantôme", "sans os" et "repos") et la vieillesse d'Hélène qui regrettera de ne pas l'avoir aimé ("regrettant … votre fier dédain").
II - Une déclaration d'amour particulière
Hélène contrairement au poète (qui se nome; abondance des pronoms personnels ede la 1ere personne et des possessifs), n'est jamais citée. Du coup- le poète semble narcissique (il fait même parler sa bien aimée au V.4 et évoque sa célébrité V.5: même la servante le connait= elle est d'une classe sociale très basse donc elle ne devrait pas. Il évoque la vieillesse et la mort de manière cruelle "assise"V.2, "à demi sommeillant"V.6, "sous la terre et fantôme sans os"V.9, "vieille accroupie" V.11 qui est plus brutal que "vous serez … assise auprès du vers du feu"V.2
III - L'immortalité poétique : la valeur conjuratoire et l'écriture poétique
-> fait penser à une fable= allusions mythologiques aux parques (antiques, 3soeurs, elles coupent un fil et met fin à la vie des hommes) et à la présence d'une morale= chute du sonnet>valeur didactique du poème
La moralité= pour Hélène il faut vivre le présent et aimer Ronsard (quand il est encore temps) afin d'éviter des regrets inutiles plus tard. La morale est énoncée au moyen impératifs "vivez","n'attendez", et "cueillez" l'image du dernier vers rappelle le caractère fragile de la vie et oppose le présent fugitif ("aujourd'hui"/vie) et le futur certain ("demain"/mort)
>> Pour le poète seule l'écriture poétique permet de garer le souvenir (champ lexical du temps) et d'immortaliser la bien aimée.
>> Carpe Diem
>> s'enduit dans la pléiade: célébration de la femme aimée/carpe idem).
>> progrès dégradant pour Hélène pour mieux s'auto célébrer et attribuer à son art des droits divins
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